Concerto à la mémoire d'un ange – Eric-Emmanuel Schmitt

« - Tu crois en Dieu, toi?

- Non. Mais j'aime les histoires qui me rendent moins seul et moins bête. »

Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt

Éditions : Albin Michel

Date : 2010
Genre :Recueil de nouvelles

240 pages

Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle, une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre. À chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l’ont reçue, d’autres l’ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien.

Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons nous un destin ? Pouvons-nous changer ?

Mon Avis

Voici un livre que m'a offert une amie il y a quelques mois. J'avais déjà lu un roman d'Eric-Emmanuel Schmitt que j'avais vraiment adoré. J'étais donc très heureuse de recevoir ce livre.

Ce roman est composé de plusieurs nouvelles sur les thèmes de la rédemption et de l'ombre et de la Lumière. Ces histoires se basent sur la religion (Sainte Rita en étant le fil moteur), mais cela reste assez secondaire et heureusement pour moi, car je n'aime pas du tout les histoires qui ne font que parler de cela. Loin d'être moralisateur, l'auteur ne fait que nous offrir de belles histoires, sombres, cruelles et sanglantes. Certaines nouvelles sont plus profondes et émouvantes notamment celle du père de famille matelot.

La plume de monsieur Schmitt est toujours aussi agréable et nous pose à travers ses histoires une seule et grande question : Serai-je capable de pardonner le pire ? C'était un très bon moment de divertissement.

Réflexion sur la nature humaine.