mardi 26 avril 2016

Praërie – Jean-Luc Marcastel


« Imaginons qu'un simple brin d'herbe nous soit un arbre… Et que ce champs là, où nous nous trouvons… un continent. »

Auteur : Jean-Luc Marcastel
Éditions : Scrineo
Date : 2014
Genre : Fiction
445 pages

Né en 1969 à Aurillac, Jean-Luc Marcastel, ancien professeur d'histoire-géo, est un écrivain français de romans fantastiques et de fantasy. Il est reconnu notamment pour Louis le Galoup et Frankia. Dans certains de ses romans, particulièrement Louis le Galoup, il s'inspire du folklore du Sud-Ouest de la France et de la Haute-Auvergne.

1982 : un centre de recherche et un village entier disparaissent dans le Sud de la France sans laisser de traces. Dans le plus grand secret, le lieutenant Vincent Marty est envoyé, trente ans plus tard récupérer le fruit des recherches de ce laboratoire. Des recherches portant sur la miniaturisation. Réduit à la taille d'une fourmi, il a 20h pour se frayer un chemin dans cette jungle qui s'étend sous ses pieds.

Mon Avis

Depuis, Tobie Lolness de Timothée de Fombelle et Les fourmis de Bernard Werber, je m'intéresse énormément à cette vie miniature sous nos pieds. En voyant cette belle couverture et au vu du résumé, je ne pouvais pas passer à côté de ce roman. Et cela s'avéra payant !!

J'ai complètement adhéré à ce concept de village disparut, réduit à moins qu'un dé à coudre et où la survit est le cœur de l’existence.
Tout était effrayant de réalisme. Les descriptions sont sublimes et claires. Je n'avais aucun mal à imaginer cet univers. On voit tout de suite, que l'auteur a fait beaucoup de recherches sur les insectes afin de tout rendre réel. Le vocabulaire est génial et varié. Tout était très inventif : géographie, langue, créatures etc. C'est un récit dynamique et les personnages sont toujours au cœur de l'action. L'adaptation et le mode de vie des Hommes, devenus minuscules, sont tellement bien réalisés que j'avais cette impression d'apprendre les trucs et astuces d'un vrai manuel de survit dans le monde sauvage.

Ce livre se rapproche un peu d'une dystopie puisque l'on suit des êtres, qui après une catastrophe, apprennent la survit et l'adaptation créant de nouveaux codes, de nouvelles lois, l'injustice du plus fort et surtout apprennent à aller à l'essentiel : manger, boire et se reproduire.

L'auteur a également su adapter une hypothèse scientifique à tout cela : le temps est différant en fonction de la taille. Le fait d'être petit modifie la perception que l'on a du temps qui passe.

Le conseil, que je pourrai donner, est de commencer ce roman en lisant dans un premier temps l'annexe qui permet de mieux appréhender ce monde et son vocabulaire.

Une fiction palpitante au cœur d'un monde sauvage miniature. Une leçon de survit et d'adaptation pour l'humain propulsait dans un univers effrayant et anarchiste.


Génial !! A en faire des cauchemars !

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