« Imaginons
qu'un simple brin d'herbe nous soit un arbre… Et que ce champs là,
où nous nous trouvons… un continent. »
Éditions : Scrineo
Date : 2014
Genre : Fiction
445 pages
Né
en 1969 à Aurillac, Jean-Luc Marcastel, ancien professeur
d'histoire-géo, est un écrivain français de romans fantastiques et
de fantasy. Il est reconnu notamment pour Louis le Galoup
et Frankia. Dans
certains de ses romans, particulièrement Louis le Galoup,
il s'inspire du folklore du Sud-Ouest de la France et de la
Haute-Auvergne.
1982 : un centre de
recherche et un village entier disparaissent dans le Sud de la France
sans laisser de traces. Dans le plus grand secret, le lieutenant
Vincent Marty est envoyé, trente ans plus tard récupérer le fruit
des recherches de ce laboratoire. Des recherches portant sur la
miniaturisation. Réduit à la taille d'une fourmi, il a 20h pour se
frayer un chemin dans cette jungle qui s'étend sous ses pieds.
Mon Avis
Depuis, Tobie Lolness de
Timothée de Fombelle et Les fourmis de Bernard Werber, je
m'intéresse énormément à cette vie miniature sous nos pieds. En
voyant cette belle couverture et au vu du résumé, je ne pouvais pas
passer à côté de ce roman. Et cela s'avéra payant !!
J'ai complètement adhéré à
ce concept de village disparut, réduit à moins qu'un dé à coudre
et où la survit est le cœur de l’existence.
Tout était effrayant de
réalisme. Les descriptions sont sublimes et claires. Je n'avais
aucun mal à imaginer cet univers. On voit tout de suite, que
l'auteur a fait beaucoup de recherches sur les insectes afin de tout
rendre réel. Le vocabulaire est génial et varié. Tout était
très inventif : géographie, langue, créatures etc. C'est un
récit dynamique et les personnages sont toujours
au cœur de l'action. L'adaptation et le mode de vie des
Hommes, devenus minuscules, sont tellement bien réalisés que
j'avais cette impression d'apprendre les trucs et astuces d'un vrai
manuel de survit dans le monde sauvage.
Ce livre
se rapproche un peu d'une dystopie puisque l'on suit des
êtres, qui après une catastrophe, apprennent la survit et
l'adaptation créant de nouveaux codes, de nouvelles lois,
l'injustice du plus fort et surtout apprennent à aller à
l'essentiel : manger, boire et se reproduire.
L'auteur a également su
adapter une hypothèse scientifique à tout cela : le temps est
différant en fonction de la taille. Le fait d'être petit modifie la
perception que l'on a du temps qui passe.
Le
conseil, que je pourrai donner, est de commencer ce roman en lisant
dans un premier temps l'annexe qui permet de mieux appréhender ce
monde et son vocabulaire.
Une
fiction palpitante au cœur d'un monde sauvage miniature. Une leçon
de survit et d'adaptation pour l'humain propulsait dans un univers
effrayant et anarchiste.
Génial !!
A en faire des cauchemars !
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